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Le Blog des Parents d'Elèves du Collège Hector Berlioz de Paris - UPCB
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Union des Parents d'élèves du Collège Berlioz

Le Blog des Parents d'Elèves du Collège Hector Berlioz de Paris - UPCB
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Collège Hector Berlioz
2 adresses:

BERLIOZ 1
Collège d'Enseignement Général

17 rue Georgette Agutte
75018 Paris
01 46 27 33 85
BERLIOZ 2
Section d'Enseignement Général et Professionnel Adapté

74 bis rue du Poteau
75018 Paris
01 42 54 42 65
collegehectorberlioz.wordpress.com

6 décembre 2016

Le 6 décembre 1846, il y a 170 ans... un peu d'histoire...et de musique...

La salle Favart de l'Opéra Comique est aux trois quarts vide, ce 6 décembre 1846, pour la première, en version de concert, de la "légende dramatique en quatre parties" d'Hector Berlioz, "La damnation de Faust".
Cet opéra, le deuxième de Berlioz (après "Benvenuto Cellini"), est le second ouvrage qu'il consacre à la légende de Faust. Déjà, en 1829, il s'est inspiré de la traduction par Gérard de Nerval de la pièce de Goethe, parue l'année précédente, pour composer ses "Huits scènes de Faust", une suite symphonique - à l'origine, ce devait être un ballet. Entre novembre 1845 et octobre 1846, Berlioz travaille à cette nouvelle partition dans des conditions parfois étranges : alors qu'il est en voyage, en train ou en bateau, "toujours à l'improviste, chez [lui], au café, au jardin des Tuileries et jusque sur une borne du boulevard du Temple." En plus de la musique, Berlioz écrit de larges passages du livret, un certain Almire Gandonnière se contentant de signer quelques vers.
C'est donc, pour le compositeur, un travail qui lui tient à coeur. Quand il constate que le public le boude, que les critiques se déchaînent - "Avec ce froid talent d'analyste, on ne compose pas, on décompose", écrit l'un d'eux dans "Le Constitutionnel" - son monumental échec le bouleverse : "Rien dans ma carrière d'artiste ne m'a plus profondément blessé que cette indifférence inattendue.", écrit-il dans ses "Mémoires". Plus grave, les deux représentations du 6 et du 20 décembre ayant été données aux frais de Berlioz, il est ruiné. Heureusement, l'Allemagne apprécie plus que la France son romantisme moderne au lyrisme parfois échevelé. Et Berlioz connaît un véritable triomphe outre-Rhin.
Il faudra attendre quarante ans pour que l'oeuvre soit ressuscitée à Paris. Aujourd'hui, "La damnation de Faust" est donnée sur toutes les scènes du monde. L'un de ses airs, surtout, est considéré comme un chef d'oeuvre : la célébrissime "Marche hongroise".

HMerci à Nicolas Huguenin pour le texte et la photo.

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